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Note moyenne de cet épisode: 17.0 / 20 (1)
Classement cette saison : 2
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russel 
17.0
17.0
Avec l'apparition de Hank, on solidifie la soudure qui fera la jonction avec l'épopée Breaking Bad. Si on retrouve un Hank à peu près intacte donc pas trop contestable en version plus jeune du personnage, Gomez un poil empâté marque un peu plus le coup. Marrant de voir comment à l'époque le cartel manoeuvre pour contrôler la DEA, avec donc le concours de Saul. Gus qui est mis à contribution contre son gré dans l'arrangement, sait qu'il doit s'incliner, mais la rage froide que sait toujours bien rendre Esposito laisse prévoir une suite peu réjouissante qui colle parfaitement avec l'époque Breaking Bad. Sacrée bande de molosses. Et dire que Walter les mettra tous ko... On est toujours dans le principe du monde hyper structuré qui parfois est mis à mal par l'imprévisibilité de l'individu humain. On le vérifie avec Kim qui se casse les dents sur le papy qui ne veut pas se laisser exproprier. Elle a beau tout tenter, elle ne sert pas la cause juste, même en y mettant toute son humanité (la deuxième visite est encore pire que la première). Car le pire étant qu'elle est honnête dans sa démarche. Elle même vit avec Saul dans un lotissement sans âme, tellement agréable qu'ils passent leur temps sur le balcon ! On a vraiment le modernisme hors sol, sans repères si ce n'est une législation tordue en opposition aux terriens ancrés dans le vécu, les principes ancestraux. Valable aussi pour le daron de Nacho avec lequel on a une séquence qui raconte en gros la même chose.
Si l'intrigue en règle générale ne parvient pas à être renversante (peu de mystères et encore moins de révélations), le show fascine par sa qualité d'écriture et sa réalisation inventive. C'est dans ses sous entendus que la série excelle. On a le retour du cône glacé qui poursuit sa vie de gaspillage alimentaire (pas pour tout le monde). Sur le coup la symbolique tendait plus à démontrer que ce qui est dérisoire pour l'homme est une aubaine pour la nature, selon le point de vue où l'on se place. Mais le parallèle avec Saul à la fin tend à suggérer que la bonne fortune de l'avocat est vouée à être dévorée par l'environnement hostile et prédateur d'Albuquerque. Il n'y aura pas de fin heureuse en ce bas monde pour qui que ce soit. Mais ça on le sait déjà , hélas.
Si l'intrigue en règle générale ne parvient pas à être renversante (peu de mystères et encore moins de révélations), le show fascine par sa qualité d'écriture et sa réalisation inventive. C'est dans ses sous entendus que la série excelle. On a le retour du cône glacé qui poursuit sa vie de gaspillage alimentaire (pas pour tout le monde). Sur le coup la symbolique tendait plus à démontrer que ce qui est dérisoire pour l'homme est une aubaine pour la nature, selon le point de vue où l'on se place. Mais le parallèle avec Saul à la fin tend à suggérer que la bonne fortune de l'avocat est vouée à être dévorée par l'environnement hostile et prédateur d'Albuquerque. Il n'y aura pas de fin heureuse en ce bas monde pour qui que ce soit. Mais ça on le sait déjà , hélas.
